Journée de repos. Toujours le temps sec et chaud. Pas une goutte d’eau n’est tombée depuis mon retour de permission. Après la soupe du soir nous allons visiter Sarrebrück.
La ville n’a rien d’extraordinaire, rien de mieux que les nôtres (celles de France). La population paraît nous être hostile et antipathique. Pas de regards en face, pas de sourires. On sent que notre présence chez eux les gêne et les déshonore. Il nous faut changer notre monnaie contre des marks et pfennig. Le cours du mark est de zéro franc quarante-huit. On paye tout à moitié prix. La bière ne vaut pas celle de Nancy ou de Metz. Dans certains cafés il y a aussi des orchestres mais quelle musique à tour de bras ! Enfin rien de bien intéressant pour passer assez agréablement le temps. Nous rentrons à 21h30.